Citations historiques célèbres
Antiquité
Brennus (chef gaulois)
Vae Victis! (Malheur aux vaincus!)
après avoir vaincu les Romains et mis à sac la ville de Rome, Brennus consentit à se retirer moyennant le prix de mille livres d’or (fameux épisode des oies du Capitole). Lorsque le tribut fut pesé, il jeta sa lourde épée dans la balance et exigea qu’on rajoutât son poids d’or en s’écriant: Vae Victis!
Moyen Âge
Alcuin (735 - 804)
Vox populi, vox Dei (voix du peuple, voix de Dieu)
Amalric (Abbé de Citeaux) (? - 1225)
Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens
prêchant la croisade contre les Albigeois
Clovis (465 - 511)
Souviens-toi du vase de Soisson!
fendant la tête au soldat qui avait brisé le vase de Soissons
Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire, je me ferai chrétien
lors de la bataille de Tolbiac
Cœur, Jacques (1395 - 1456)
A cœur vaillant, rien d’impossible
Jeanne d’Arc (1412 - 1431)
Entrez hardiment parmi les Anglais!
lors du siège d’Orléans.
De l’amour ou de la haine que Dieu a pour les Anglais, je n’en sais rien, mais je sais bien qu’ils seront tous boutés hors de France, excepté ceux qui y périront
Il avait été à la peine, c’était bien raison qu’il fût à l’honneur
répondant à la question : Pourquoi votre étendard fut-il plus porté en l’église de Reims, au sacre, que les étendards des autres capitaines?
Philippe le Hardi (1342 - 1404)
Père, gardez-vous à droite, père, gardez-vous à gauche !
à son père Jean II le Bon au cours de la bataille de Poitiers (1356)
Philippe VI(1293 - 1350)
Qui m’aime me suive!
bataille de Cassel contre les Flamands
Temps Modernes
Anterroche (comte d’) (1705 - 1785)
Messieurs les Anglais, tirez les premiers!
lors de la bataille de Fontenoy
Bayard, Pierre Terrail de (1476 - 1524)
Il n’y a point de place faible, là ou il y a des gens de cœur
Calvin, Jean (1509 - 1564)
Ma messe, la voici! c’est la bible, et je n’en veux pas d’autre
au cours d’une réunion en 1534
Charles IX (1550 - 1574)
Tuez-les, mais tuez-les tous pour qu’il n’en reste pas un pour me le reprocher , massacre de la Saint-Barthélemy (1572)
Colbert (1619 - 1683)
Qu’au moins, il me laisse mourir tranquille
sur son lit de mort, évoquant Louis XIV
Deffand (Mme du) (1697 - 1780)
Il n’y a que le premier pas qui coûte
François Ier (1494 - 1547)
Tout est perdu, fors l’honneur
billet adressé à sa mère après sa capture par Charles Quint
Souvent femme varie bien fol qui s’y fie
Selon la tradition, François Ier aurait écrit ces deux vers, à l’aide d’un couteau, sur la vitre d’une fenêtre du château de Chambord.
Henri III (1551 - 1589)
Qu’il est grand, plus grand encore mort que vivant!
commentant le duc de Guise, son plus puissant ennemi
Henri IV (1553 - 1610)
Ralliez vous à mon panache blanc!
avant la bataille qu’il allait livrer aux troupes de la Ligue commandées par le duc de Mayenne
Paris vaut bien une messe
lors de la conversion au catholicisme qui lui permit d’accéder enfin au trône de France
Louis XIII (1601 - 1643)
C’est une chose etrange que la légèreté des Francais
Louis XIV (1638 - 1715)
L’Etat, c’est moi!
La plus éclatante victoire coûte toujours trop cher, quand il faut la payer du sang de ses sujets
Lettre écrite pour le dauphin
Le dernier argument des rois
(Ultima ratio regum) Gravé sur les canons de son armée
Louis XV (1710 - 1794)
Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vrai gloire, c’est de l’épargner
Dit à son fils, le soir de la bataille de Fontenoy, pour tempérer sa joie
La marquise n’aura pas beau temps pour son voyage
apercevant le mauvais temps lorsque le cercueil de la marquise de Pompadour quittait Versailles pour Paris
Mazarin (Cardinal)
Sire, je vous dois tout, mais je m’acquitte envers votre majesté en lui donnant Colbert
sur le seuil de la mort
Qu’ils chantent, pourvu qu’ils payent
(au sujet des moqueries dont il faisait l’objet)
Catherine de Médicis (1519 - 1589)
C’est bien taillé, mon fils; maintenant il faut coudre
s’adressant à son fils Henri III après la mort du duc de Guise
Madame de Pompadour (1721 - 1764)
Après nous le déluge!
Richelieu (1585 - 1642)
Avec deux lignes de l’écriture d’un homme, on peut faire le procès du plus innocent
Sully (1560 - 1641)
Labourage et pâturage sont les deux mamelles qui nourrissent la France
Epoque Contemporaine
Bailly, Jean-Sylvain (1736 - 1793)
Je tremble, mais c’est de froid
sur l’échafaud avant d’être guillotiné
Baudin, Alphonse (1811 - 1851)
Vous allez voir comment on meurt pour 25 francs
au cours du coup d’état de Napoléon III
Blanqui, Louis-Auguste (1805 - 1881)
Ni Dieu, ni maître
(devise anarchique)
Cambronne, Pierre de (1770 - 1842)
La garde meurt mais ne se rend pas! Merde !
répondant à un régiment anglais à la bataille de Waterloo
Changarnier, Nicolas (1793 - 1877)
Soldats, ils sont six mille, vous êtes trois cents. La partie est donc égale. Regardez-les en face et tirez juste
première expédition de Constantine.
Chateaubriand, François René de (1768 - 1848)
Il ne faut pas être plus royaliste que le roi
Le vice appuyé sur le bras du crime
évoquant Monsieur de Talleyrand soutenu par Monsieur Fouché.
Clemenceau, Georges (1841 - 1929)
La guerre! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires
Danton, Georges Jacques (1759 - 1794)
Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple
De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace!
appelant les citoyens aux armes
Bah, est-ce qu’on emporte sa patrie à la semelle de ses souliers?
Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut bien la peine
s’adressant au bourreau sur l’échafaud
Dupont de Nemours, Pierre-Samuel
Périsse les colonies plutôt qu’un principe
Discours à l’assemblée constituante pour la défense de l’acte d’abolition de l’esclavage
Foch, Ferdinand (Maréchal) (1851v 1929)
Accepter l’idée d’une défaite, c’est être vaincu
Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j’attaque
lors de la bataille de la Marne
Gambetta, Léon (1838 - 1882)
Se soumettre ou se démettre
Gaulle, Charles de (1890 - 1970)
La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre
discours du 18 juin 1940
La réforme oui, la chienlit, non !
mai 68
Je vous ai compris
discours à Alger en 1958
Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !
commentant la libération de Paris
La Chaise
Dieu créa Napoléon, puis il se reposa
Legendre, Louis (1752 - 1797)
C’est le sang de Danton qui t’étouffe
à Robespierre près de défaillir durant le débat à la Convention nationale qui décida de sa condamnation à mort
Liancourt (Duc de)
-C’est une révolte?-Non, sire, c’est une révolution
à Louis XVI
Louis XVIII (1755 - 1824)
L’exactitude est la politesse des rois
Allons, finissons-en, Charles attend
sur son lit de mort, son frère Charles X le succédant
Mac-Mahon, Edme Patrice Maurice de (1808 - 1893)
J’y suis, j’y reste
lors du siège de Sébastopol (guerre de Crimée)
Que d’eau! Que d’eau!
commentant la crue de la Garonne à Toulouse
Marat, Jean-Paul (1743 - 1793)
Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir
C’est par la violence, qu’on doit établir la liberté
L’Ami du Peuple
Mirabeau (1749 - 1791)
Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté nationale et que nous n’en sortirons que par la puissance des baïonnettes
Napoléon Ier (1769 - 1821)
Quand j’aurais appris qu’une nation peut vivre sans pain, alors je croirai que les Français peuvent vivre sans gloire
Soldats, songez que, du haut des ces pyramides, quarante siècles vous contemplent!
au cours de la bataille des Pyramides (campagne d’Egypte)
Soldats, je suis content de vous!
après la bataille d’Austerlitz
C’est de la merde dans un bas de soie
évoquant Talleyrand
Impossible n’est pas français
il déclara en réalité à l’un de ses général en difficulté Ce n’est pas possible, m’écrivez-vous; cela n’est pas français
Je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard
Du sublime au ridicule il n’y a qu’un pas
Il n’y a que deux puissances au monde, le sabre et l’esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l’esprit
Je ne tiens pas la couronne de mes pères mais de la volonté de la nation qui me l’a donnée
L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l’art de réussir
La mort n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours
Quand on veut on peut, quand on peut on doit
Le boulet qui doit me tuer n’est pas encore fondu
au cours de la campagne de France
Ney, Michel (maréchal) (1769 - 1815)
Venez voir comment meurt un maréchal de France!
lors de la bataille de Waterloo
Je ramènerai l’usurpateur dans une cage de fer
pendant les Cent Jours, il se propose de capturer Napoléon
Je suis Français, je veux mourir Français
lors de son procès, on pretexta qu’il n’était pas français car son village Sarrelouis avait été cédé à la Prusse.
Soldat, droit au coeur!
juste avant d’être fusillé
Adjudant Pericard
Debout les morts!
en 1915 s’adressant aux poilus harassés de fatigue
Pétain, Philippe (1856 - 1951)
Courage, on les aura!
bataille de Verdun
Robespierre, Maximilien de (1758 - 1794)
La mort est le commencement de l’immortalité
La Rochejaquelein (1772 - 1794)
Si j’avance, suivez moi; si je meurs, vengez moi; si je recule, tuez moi
Mme Roland, Manon
O liberté, que de crimes on commet en ton nom
Sieyès, Emmanuel Joseph (1748 - 1836)
Qu’est ce que le Tiers État? Tout.Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique? rien.Que demande-t-il? A être quelque chose
Titre de son ouvrage de 1789
Talleyrand, Charles Maurice de (1754 - 1838)
Voila le commencement de la fin
La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée
Tardieu, André (1876 - 1945)
La politique du chien crevé qui suit le fil de l’eau
à Aristide Briand
Zola, Emile (1840 - 1902)
La vérité est en marche; rien ne peut plus l’arrêter
sur la revision du procès Dreyfuss
J’accuse!
dans l’Aurore