Valmy 20 septembre 1792

Après la prise des Tuileries et la chute de la monarchie le 10 août, les coalisés sous les ordres du duc de Brunswick (Prusse) projettent d’envahir la France et de gagner Paris pour venir en aide à Louis XVI. Après de multiples revers, l’armée française s’appuie sur son dernier rempart situé à Valmy. L’armée du Nord rejoint l’armée du Centre et Danton demande « De l’audace, toujours de l’audace et encore de l’audace ! ». Un formidable élan patriotique poussait la France. Les Français se placèrent sur un plateau face à un moulin. Face à eux une armée prussienne qui est déjà affaiblie par la dysenterie, ces derniers ouvrent le feu en premier. Face à eux, l’artillerie de l’ingénieur français Gribeauval est la meilleure d’Europe, elle riposte violemment. L’infanterie prussienne tente de gravir la colline sous le crachin de pluie. Le général Kellermann enlève son chapeau à panache tricolore, le place au-dessus de son sabre et crie : « Vive la Nation ! », et les patriotes enthousiastes répètent ces mots à mesure que la canonnade repousse les Prussiens. Les premières notes de « La Marseillaise » retentissent sur les tambours, les Prussiens reculent et fuient.

Même si il n’y a eu que 500 morts dans la bataille, la victoire française est prestigieuse. La République est sauvée et la Prusse s’en retourne à la frontière. Le célèbre écrivain Goethe qui a assisté à la bataille avait écrit : « D’aujourd’hui et de ce lieu date une ère nouvelle dans l’histoire du monde ; vous pourrez dire que vous y étiez ! ».

La bataille de Valmy

La bataille de Valmy, 20 Septembre 1792 - par Jean-Baptiste MAUZAISSE 1835 (Musée Fabre)

La bataille de Valmy, 20 Septembre 1792 - par Jean-Baptiste MAUZAISSE 1835 (Musée Fabre)