Wagram6 juillet 1809
Le 4 juillet, les Français s’apprêtent à franchir le Danube et à attaquer les Autrichiens qui gardent les hauteurs de Wagram. Masséna, Oudinot et Davout passent en premier, suivis par Lefebvre, Bernadotte et Macdonald. Ces derniers tentent une attaque surprise pour couper les Autrichiens en deux, mais c’est l’échec, les alliés Italiens ont pris les saxons de Bernadotte pour des ennemis et leur ont tiré dessus. Oudinot, n’étant plus couvert, se retire en subissant de lourdes pertes.
Les deux camps se réorganisent : l’archiduc d’Autriche Charles veut garder les hauteurs avec son aile gauche et déborder les français par la droite. Napoléon ordonne à Masséna de tenir à droite, Bernadotte et Marmont attaqueront le centre pendant que Davout et Oudinot prendront le plateau. Napoléon se déplace à cheval pour donner ses ordres, il évite un boulet et rassure Oudinot en déclarant : « Monsieur, en guerre tous les accidents sont possibles ». Les Autrichiens qui ont mal interprété les ordres de leur supérieur attaquent Davout. Masséna, qui se fait déborder par 60 000 Autrichiens, doit recevoir l’appui de Bernadotte. Pendant ce temps, Macdonald prépare un assaut au centre, il charge mais est bientôt en manque de cavalerie. Bessières, qui commande la cavalerie impériale ne peut lui fournir car il a été éjecté de son cheval. Masséna reprend le contrôle de la gauche et Davout parvient à accéder aux hauteurs. Napoléon n’a même pas utilisé toutes les ressources de son armée qu’il est déjà victorieux.
Ci-contre, le général Lasalle, remarquable cavalier, il se distingua dans les batailles de l’Empire. Il sauva Murat à Heilsberg, et fut tué à Wagram.