Friedland14 juin 1807
Pendant que l’Empereur se tient encore à Eylau, Lannes est envoyé en éclaireur pour observer les positions ennemies. Les Russes, observant ce corps d’armés isolé, décident de s’en emparer. Ils traversent la rivière par l’intermédiaire de quatre ponts. La position de Lannes devient rapidement difficile. Les Russes s’emparent d’un petit village juste à coté, mais l’intervention de Grouchy le rétablit du coté français. Bientôt, l’arrivée de Napoléon sur le champ de bataille rééquilibre les forces. L’État-major français estimant que l’heure est trop avancée conseille d’attaquer le lendemain, Napoléon refuse considérant que l’on ne surprend pas deux fois l’ennemi en pareille faute.
On trouve Mortier et les dragons de Grouchy à gauche, les positions de Lannes, Oudinot et Victor au centre, et à la droite on trouve Ney. La stratégie de Napoléon est la suivante : attaquer par la droite avec Ney, tandis que l’artillerie disposée au centre devra multiplier les canonnades pour couvrir l’attaque. Napoléon ordonne à Ney de charger et de ne pas s’occuper de ce qui se passe à droite ou à sa gauche car lui allait s’occuper de tout le reste. Vingt coups de canons donnent le signe de la charge à 17h30. La charge de Ney est légèrement déviée, et l’artillerie française fait face à celle des Russes qui ripostent violemment. La cavalerie russe déborde sur Ney qui ordonne aux mousquetaires de « faire le ménage ». Il parvient à s’infiltrer au-milieu des Russes et prend position au pont, il reçoit bientôt l’appui de Victor. Les Français prennent l’avantage grâce au courage des artilleurs. Les Russes tentent de se replier, mais l’aile gauche de Mortier et les positions de Ney favorisent leur débâcle.